Description
C’était le 4 novembre 1983. Peut-être étiez-vous dans la salle du Conservatoire Royal de Bruxelles ce soir-là ? Poussés par la curiosité, les spectateurs étaient venus nombreux applaudir Sérgio et Odair Assad qui se produisaient à Bruxelles pour la première fois. Ce sont aussi des milliers d’auditeurs qui découvrirent – en direct sur la chaîne classique nationale – ces fabuleux guitaristes brésiliens, leur virtuosité époustouflante, leur spontanéité et la sincérité de leur expression musicale. Les frères Assad qui avaient depuis longtemps fait leurs débuts aux Etats Unis commençaient à se faire connaître en Europe. Ils jouaient à l’époque des guitares construites par Paul Fischer, c’était trois ans avant le début de leur longue collaboration avec le luthier New Yorkais Thomas Humphrey. C’est au cours de ce même automne 1983 qu’Astor Piazzolla les entendant jouer sa musique chez des amis communs à Paris décidait d’écrire pour le Duo Assad la désormais célèbre Tango Suite. Un journaliste français disait, en 1983 : « leur travail acharné et leur imagination sans limites font de Sérgio et Odair Assad des chefs de file dans l’univers de la guitare, leur duo est un véritable phénomène que le temps et le mûrissement feront rentrer dans l’histoire ». Voilà qui est fait …
Presse
En 1983, les frères Assad, Odair et Sergio de leurs prénoms, font leurs premiers pas en Europe. Après les Etats-Unis, le public bruxellois découvre alors cet impressionnant duo de guitaristes brésiliens dont la vélocité occasionnelle n’entame en rien un sens exacerbé de l’équilibre, de la pause, de la réflexion, dont la virtuosité ne s’exerce nullement aux dépens de l’émotion, de la grâce, du feeling. Les notes se chevauchent et caracolent, mais le temps de la respiration, voire du retournement, garde ses droits. C’est gai, c’est frais, c’est subtil… Ce concert fut retransmis en direct sur la RTBF. Le voici superbement remasterisé.
TÉLÉRAMA — Eliane Azoulay
But what an incredible concert it must have been! 1983 may not seem that long ago, but just consider the differences between then and now. Segovia was still touring, Piazzolla was just starting to make his mark on the guitar repertoire … The fact that the Assads’ playing still sounds so dazzling and vibrant more than a quarter of a century down the line is surely proof positive of the world supremacy the Brussels concert played such a key role in establishing.
CLASSICAL GUITAR — Paul Fowles
There is no one like the Assads in the world of music, for either the scope of their interests or the depth of the musicianship and technical abilities.
Seattle Post-Intelligencer
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