El caminante

 15,00

Description

Tout a commencé par un cadeau, une sonate d’une quinzaine de minutes jaillie de la plume de Leo Brouwer qui a provoqué dans ma vie une singulière révolution.  Plus de quarante ans de symbiose musicale et de scène partagée avec mon frère Sérgio m’avaient habitué à toujours sentir, à ma gauche, une présence que je n’avais pas besoin de regarder pour que mon univers fusionne avec le sien.  De toute évidence, la sonate avait besoin de compagnie et d’espace pour communiquer ; le temps s’en est chargé avec la connivence de personnes chères à mon cœur et importantes dans ma vie : Sérgio, mon partenaire de toujours, Egberto, le génie, Roland, le brésilien qui n’est pas né au Brésil, et Kevin, mon meilleur ami. Le résultat est cet album à l’existence duquel j’ai encore du mal à croire.

Odair Assad


> La Sonata del caminante a été écrite en quelques jours, d’un seul jet, pour Odair Assad. La composition est une naissance, avec ce que cela implique de douleur, d’effort et de joie. Mais, dans ce cas précis, tout s’est révélé organique, penser et faire se fondant en une même entité. Un défi impossible à relever pour n’importe quel guitariste virtuose ne l’est pas pour Odair; cela a contribué à la fluidité sonore de la Sonata.Le grand sertão et la forêt immense s’y entrecroisent en cascades de sons lointains et statiques, immobiles comme la plaine.
Thématiquement, on ne trouvera dans la Sonata del caminante ni mélodies agréables, ni batucadas gracieuses; mon propos est l’intensité, et j’espère y être parvenu. Les Estudos de Villa Lobos – tout comme l’Homenaje pour “Le tombeau de Claude Debussy” de Manuel de Falla – sont un formidable point de départ dans l’écriture pour guitare au 20ème siècleGuimaraes da Rosa nous a offert le plus tellurique des paysages romancés au Brésil tandis que le nordeste profond touche au mystère et à la douleur dans ses musiques moins connues. C’est ce Brésil intense qui m’intéresse, Odair peut le dévoiler.

Leo Brouwer


> La version solo de Memória e Fado, recréée par Odair, me bouleverse de joie et ne cesse de m’émouvoir par le sentiment d’espoir qu’elle me transmet.
Celui auquel on attribue le nom de compositeur, devrait être considéré comme le « pointeur », celui dont la mission consiste à noter les polyphonies, les polyrythmies, les contrepoints, les mélodies et les harmonies. De même, celui que l’on qualifie d’interprète, n’est-ce pas lui le compositeur ? Celui qui éveille, celui qui donne la vie aux annotations du pointeur ?  Enfin, ne doit-on pas voir en celui que l’on nomme « public » le véritable interprète, celui qui confirme et donne tout son sens au processus créatif qui alimente l’artiste ?
Dans cette re-création, Odair surprend par sa discipline et son habileté à mettre en lumière les deux voix indépendantes et contradictoires.  De son interprétation se dégage une émotion profonde chargée de bonheur et d’espérance.  Merci, mon ami, pour ta brillante contribution à Memória e Fado.  Je te souhaite de continuer à éveiller, et à donner vie aux annotations des compositeurs qui te motivent.

Egberto Gismonti


> Je me suis senti particulièrement honoré quand Odair Assad me demanda de composer une pièce pour lui. J’aime son jeu et, par-dessus tout, sa sublime musicalité, un rien intimidante au moment de commencer à écrire. Me remémorant une soirée passée en sa compagnie à bavarder et goûter des vins, l’idée de m’inspirer de ces vins et des couleurs qu’ils évoquent s’imposa naturellement à moi. La pièce est une fantaisie où des idées émergent et circulent dans un univers de saveurs.

Red Fantasy  débute sur une fragrance venue d’Espagne, un Tempranillo bientôt suivi par un Syrah en 5/4, teinté de jazz, de classique et d’une touche de style renaissance. Nous dégustons ensuite un Barbera déterminé, imprégné de rock ‘n roll, qui cède la place aux rythmes sud américains d’un Malbec typé, puis à l’Amarone – une valse lente et contemplative au bouquet complexe –  avant de goûter à nouveau à tout ce qui a précédé.

Je dois reconnaître que la fantaisie d’Odair a, de loin, dépassé mon imagination…

Kevin Callahan


> Les Seis Brevidades ont été composées au cours de l’année 2008, à Chicago et à Paris. Elles sont dédiées à mon frère bien aimé Odair. Ces pièces n’ont pas de lien de parenté, chacune a son caractère propre, prenant sa source dans la musique latino américaine. L’ensemble des pièces trouve sa cohérence dans le fait qu’elles reflètent toutes de brefs « moments perdus » au hasard d’une journée.  Bien qu’elles n’aient pas été écrites le même jour, les Seis Brevidades évoquent des moments bien particuliers. La pièce intitulée Chuva est la première impression d’un jour pluvieux à Chicago tandis que Tarde est imprègné du souvenir d’un après-midi chaud passé au Navy Pier à Chicago. Feliz, qui veut dire “heureux” en portugais, exprime le bien-être que l’on peut ressentir certains jours privilégiés. Le climat de Ginga, mot qui signifie “se balancer en marchant”, m’a été inspiré au cours d’une promenade le long de la Seine, et c’est un crépuscule parisien qui m’a dicté la mélodie de Cantiga. Quant au titre de la dernière pièce, Saltitante (sautillant), il s’est imposé à moi lors d’un retour à la maison sous la pluie, à Paris. Le mot brevidade a ici une double connotation : on y trouve le mot “bref”, en relation avec la courte durée des pièces, mais brevidade est aussi le nom que l’on donne à de petits gâteaux brésiliens, suggérant par là que ces pièces peuvent être savourées comme des friandises.

Sérgio Assad


> Rosa est l’une des premières compositions d’Alfredo da Rocha Vianna Filho, connu sous le nom de « Pixinguinha », quatorzième enfant d’une famille de musiciens, né à Rio de Janeiro en 1897. Rosa est une typique valse brésilienne instrumentale sur laquelle, par la suite, Otávio de Souza écrivit des paroles. Avec le temps, elle est devenue le véritable symbole de la notoriété de Pixinguinha et connaît, encore aujourd’hui, de nombreuses interprétations et adaptations, comme en témoigne l’arrangement de Roland Dyens.

> On peut voir dans Chôro da saudadel’une des compositions les plus connues de Barrios, une sorte d’hommage rendu par le guitariste paraguayen au chôro, genre de musique populaire originaire de Rio de Janeiro, ainsi qu’au Brésil qui accueillit Barrios pendant plusieurs années.

> Invierno porteño est l’une des Cuatro estaciones porteñas écrites par Astor Piazzolla pour son quintette et dont Sérgio Assad a réalisé l’arrangement pour guitare seule, en 1992, à la demande de la Fondation Augustine à New York. Ces tangos ont été publiés, un par un, au cours de l’année 1995, dans Guitar Review.

Extraits

No
Compositeur
Titre
Commentaires
Durée
Extrait
1
Leo Brouwer
1939

Sonata del caminante
Visión de la Amazonia
El gran sertão
Danza festiva
Toccata nordestina

Sonate dédiée à Odair Assad
Composée en 2007
Ediciones Espiral Eterna
Premier enregistrement
15:18
 
2
Egberto Gismonti
1947

Memória e fado

Version pour guitare seule
dédiée à Odair Assad
Editions Gismonti, Switzerland
Branquinho Ediçoes Musicais, Brasil
Premier enregistrement
05:10
 
3
Kevin Callahan
1958

Red Fantasy

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
08:46
 
4
Sergio Assad
1952

Chuva
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:43
 
5
Sergio Assad
1952

Tarde
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:28
 
6
Sergio Assad
1952

Feliz
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:14
 
7
Sergio Assad
1952

Ginga
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:25
 
8
Sergio Assad
1952

Cantiga
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:59
 
9
Sergio Assad
1952

Saltitante
Seis brevidades

Composition dédiée à Odair Assad Doberman-Yppan Publications
Premier enregistrement
01:17
 
10
Pixinguinha
1897-1973

Rosa

Arrangement Roland Dyens
Guitar Solo Publications, San Francisco, USA
Editora Mangione, Rio - São Paulo
04:41
 
11
Agustin Barrios
1885-1944

Chôro da saudade

Mel Bay Publications
05:06
 
12
Sergio Assad
1952

Valseana

Editions Henry Lemoine, Paris
02:43
 
13
Astor Piazzolla
1921-1992

Invierno porteño

Arrangement Sergio Assad
06:13
 

Presse

~~ Interview d’Odair Assad pour GUITARE CLASSIQUE par Valérie Duchâteau ~~

La question est sur toutes les lèvres: « pourquoi Odair Assad se lance-t-il – maintenant – dans une expérience de carrière solo ? »

Depuis un bon moment déjà, mon frère Sergio et moi-même pensions à nous offrir une année sabbatique bien méritée, une « année sympathique » comme disait ma fille Camille quand elle était petite. Une pause de neuf mois a été planifiée pour l’année 2008 (avec une légère entorse au programme, au mois de juin, pour enregistrer avec Yo-Yo Ma).  J’imagine que ma compagne s’est sentie un peu inquiète à l’idée de  me voir aussi longtemps à la maison, neuf mois c’est long ! (rires) … elle m’a offert un cadeau qui s’est révélé  déterminant pour l’occupation de mon emploi du temps : une sonate composée par Leo Brouwer !  J’ai commencé à lire la Sonata delCaminante vers la fin du mois de février, au retour de notre tournée aux USA.  Le 16 avril, l’un de mes meilleurs amis, le luthier américain Thomas Humphrey est décédé chez lui d’une crise cardiaque fulgurante. Depuis des années, Tom insistait sur le même thème, « you should play solo as well ! » me disait-il régulièrement lors de nos interminables conversations téléphoniques. Sa disparition brutale a été un choc terrible pour moi. L’idée de lui rendre hommage s’est peu à peu imposée comme une évidence, j’allais finalement réaliser son rêve… Mon premier récital solo a eu lieu à New York, le 14 juin dernier, en présence de l’épouse de Tom, Martha Humphrey, et de ses deux filles, Gabriela et Adriana (dont je suis le parrain). Mon frère Sergio, sa femme Angela et sa fille Clarice y ont assisté ainsi que l’une de nos partenaires en trio, la violoniste américaine Nadja Salerno-Sonnenberg. Cela a été un moment très émouvant pour tous, indépendamment du fait que je faisais mes débuts de soliste.

Votre frère Sergio se lance-t-il, lui aussi, dans une carrière solo ?

Sergio se consacre, avec talent et passion, à la composition et à l’arrangement. Cela a d’abord été presque exclusivement dans le cadre de notre travail en duo mais, la qualité aidant, Sergio est devenu de plus en plus sollicité par des musiciens, guitaristes … et non guitaristes ! Les neuf mois en question  tombaient on ne peut mieux pour mener à leur terme plusieurs compositions importantes.

Après un vécu de plus de quarante ans en duo avec votre frère, comment vous êtes-vous senti – seul –  sur scène ? Comment se sont passés les premiers concerts ?

En effet, quarante ans cela compte dans une vie … Cette question me fait me remémorer notre histoire : Sergio et moi avons commencé à jouer ensemble lorsque nous étions enfants. A cette époque il n’y avait pas encore la télévision au Brésil, et la pratique de la musique « pour le plaisir » faisait partie de notre vie quotidienne. Avant d’avoir accès à la musique classique et de suivre, pendant sept ans, une formation en duo auprès de Monina Tavora, Sergio et moi avons fait notre apprentissage musical avec notre père, c’est lui qui nous a appris à accompagner sa mandoline. Nous le suivions partout où il allait jouer, le plus souvent chez des amis, musiciens amateurs comme lui, nous étions ses accompagnateurs attitrés. C’est ainsi que, aujourd’hui encore, le chôro nous est aussi familier et que lorsque nous nous rendons chez nos parents, à São João da Boa Vista, nous continuons à accompagner la mandoline de papa et la voix de maman. Les excellents amateurs que sont nos parents ont vécu avec nous, en 2004, une aventure dont ils ne sont pas encore revenus ! Le projet était dans notre tête, et surtout dans notre cœur, depuis longtemps et nous avons fini par le réaliser : réunir sur scène les trois générations de musiciennes et de musiciens que compte notre famille. Les répétitions ont commencé au Brésil, suivies d’une tournée aux USA puis de deux représentations à Paris et Bruxelles. L’expérience du concert de Bruxelles s’est cristallisée sous la forme d’un DVD sorti chez GHA dont le titre, extrait de la chanson brésilienne Joia, résume à lui seul notre attachement à notre famille : um momento de puro amor.
Quand je pense que nous avons été huit « Assad » en tournée, que pendant quarante ans j’ai toujours senti la présence de Sergio à ma gauche et que, tout récemment, je n’ai plus trouvé qu’une seule chaise à m’attendre sur scène, je revis – a posteriori – l’épreuve psychologique que cela a pu représenter. On m’a dit, à New York, que je suis arrivé sur scène très décontracté, mais je peux vous assurer que ce n’était vraiment qu’une apparence …
Apprenant que j’allais donner ce récital à la mémoire de Thomas Humphrey, deux festivals européens m’ont invité à faire partie de leur programmation d’été.  En plus de la présence de Leo Brouwer dans la salle se trouvaient six de mes étudiants qui étaient venus de Belgique pour assister au concert à Cordoba !  Cela n’a pas vraiment contribué à ma sérénité avant le concert ce soir-là, mais j’ai été extrêmement touché par cette profonde marque d’intérêt et d’affection de leur part.  Après le concert, nous sommes restés ensemble, jusque quatre heures du matin, à discuter sur la grande place de Cordoba. 

Le programme « solo » a-t-il été facile à monter ?

Je n’avais pas la moindre idée du temps que cela me prendrait de monter un programme de soliste et l’opération s’est révélée plutôt ardue. Il fallait non seulement choisir le répertoire mais, bien évidemment, étudier les pièces ! Beaucoup plus difficile que je ne l’imaginais ! J’avais comme point de départ la Sonata del caminante de Leo Brouwer, une sonate de seize minutes composée de quatre parties qui s’enchaînent, puis j’ai reçu le superbe arrangement pour guitare seule de Memória e fado que m’a dédié Egberto Gismonti, et Roland Dyens m’a offert la primeur de son arrangement de la superbe mélodie Rosa du brésilien Pixinguinha qui me rappelle mon enfance et les concerts en famille …  Ensuite je me suis naturellement dirigé vers d’autres pièces sud-américaines, à commencer par l’incontournable Aquarelle de mon frère Sergio et ses arrangements des Estaciones portenas d’Astor Piazzolla.  A tout cela j’ai ajouté des pièces que j’aimais lorsque j’étais enfant, Antonio Lauro, Agustin Barrios, William Walton… La difficulté a été d’établir un équilibre entre les pièces techniquement et musicalement difficiles, et les autres …

Qu’est-ce que le fait de jouer seul représente dans votre vie ?

Pour le moment, le fait de jouer seul représente un très grand  « ? »  Cette expérience de soliste a été intense, elle m’a obligé à me surpasser, à m’organiser autrement, à envisager tout différemment … Ce qui est sûr, c’est que je ne suis plus tout à fait le même ! 
Le duo de guitares est une forme d’art très particulière qui m’a rendu tellement heureux de faire de la musique que l’idée ne m’était jamais venue de désirer faire autre chose.  Musicalement, ce que peut faire le duo de guitares est beaucoup plus complet, plus équilibré et plus efficace que tout ce que l’on peut imaginer faire sur une seule guitare, et aussi … j’aime jouer avec mon frère !

Vous sentez-vous plus libre sous certains aspects ?

Oui mais, paradoxalement, c’est une liberté limitée. Seul, cela va de soi, je me sens totalement libre de faire ce que bon me semble, mais quand je joue en duo, si c’est à moi de jouer la mélodie, je sais que je peux compter sur Sergio pour assumer tout le reste et que je peux laisser libre cours à mon inspiration, c’est le confort total ! Seul, je dois faire les deux …  La liberté existe dans la mesure où je ne dois pas tenir compte de l’autre (ou des autres dans le cas de collaboration avec d’autres artistes comme cela est souvent arrivé à notre duo ces dix dernières années).  Par contre, être seul pour enregistrer, c’est assez agréable…

Enregistrer !

Oui, cela m’a semblé être une conclusion naturelle à cette folle équipée en solitaire. Cet album est le témoignage d’une aventure musicale personnelle très intense et sa préparation représente une expérience de plus puisque, ici aussi, je me retrouve seul à bord …

Vous être titulaire du cours de guitare au Conservatoire Royal, Ecole Supérieure des Arts de Mons (1) en Belgique, que représente l’enseignement dans votre vie ?

Un plaisir immense !  Le plaisir de communiquer ma connaissance de la guitare, celui aussi de chercher et de trouver avec l’étudiant réponses et solutions.  Il est gratifiant de contribuer au développement et à l’épanouissement de la personnalité de futurs professionnels de la musique, de les accompagner pendant leurs années de formation … et de s’en faire des amis !
Peut-être suis-je en cela l’héritier d’une mission que mon père – à l’âge de 84 ans – accomplit jusqu’à ce jour,  l’initiation musicale de jeunes gens et de jeunes filles qu’il accueille chez lui – à titre gracieux – et auxquels, comme il l’a fait pour nous quand nous étions petits, il enseigne le répertoire du chôro à la guitare … pour être certain que sa mandoline ne reste jamais longtemps dans son étui 

http://www.conservatoire-mons.be


This album is an important event, made doubly so by the presence of four first recordings, including a new sonata by Leo Brouwer. Odair Assad is not only a very musical but also a supremely virtuosic player, able to unravel complex textures effortlessly and with the facility to unleash cascades of notes when necessary. There are treasures on this album to put all of this into good use.

Soundboard

E un CD altamente raccomandabile non soltanto per la qualità dei pezzi incisi, ma per la lezione di musica che Odair ci dà (…) una Grande Anima.

Il Fronimo

Una tecnica e un controllo del suono assolutamente straordinari

Amadeus

This is a disc you will find yourself listening to over and over again, because there is always more to find from the fingers of Odair Assad.

Minor 7th

Kongenial ist die Interpretation Assads ( Leo Brouwers « Sonata del caminante ») und wer sich in Zukunft an die Sonate herantraut, wird sich an dieser Einspielung zu messen haben. Zu keiner Zeit verliert der Solist die Kontrolle über die Musik, meistert auch Höchstschwierigkeiten und behält dabei mit souveräner Gelassenheit stets den weltberühmten Assad-Klang. »

Akustik Gitarre

La rondeur du son, la douceur et la retenue du phrasé se mélangent à l’énergie et à la virtuosité.

Guitare classique

Un’ora di ottima musica in cui riecheggiano le reminiscenze popolari trattate in modo sublime.

Seicorde

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