Description
Le texte original de la suite de Dietrich Buxtehude fait partie de la collection Thomas lhre conservée à la bibliothèque de l’Université d’Uppsala. Rien n’indique, dans cette source manuscrite notée en tablature d’orgue allemande, si la suite en question est destinée à l’orgue ou au luth, ou à tout autre instrument à clavier. Julian Bream en réalise une transcription pour guitare éditée chez Faber en 1967, basée essentiellement sur le texte du manuscrit d’Uppsala, elle se réfère également à une version pour clavier, légèrement différente, dont l’origine n’est pas précisée.
Source extraordinaire d’intérêt et de qualité, les sonates pour clavecin de Domenico Scarlatti s’adaptent le plus naturellement du monde au jeu et au timbre de la guitare. On doit à Carlos Barbosa-Lima la transcription des sonates K11, K32, K391 et K533, toutes éditées chez Columbia Music. La sonate K14, quant à elle, fait partie d’une série de douze sonates transcrites par Leo Brouwer et éditées, en 1983, chez Gendai Guitar. Il existe un enregistrement de ces douze sonates par Leo Brouwer réalisé pour le label Erato dans la collection « Florilège de la guitare » en 1974.
L’œuvre pour luth de Silvius Leopold Weiss n’eut d’égal, de son vivant, que sa grande réputation de soliste. Weiss comptait parmi ses proches Johann Joachim Quantz, Karl Heinrich Graun, Johann Josef Fux et Johann Sebastian Bach. Les cours les plus prestigieuses ont accueilli et admiré son talent de luthiste, Munich, Berlin, Vienne, Düsseldorf, Kassel … Les deux recueils manuscrits contenant ses tablatures sont conservés au British Museum et à la Bibliothèque de Dresde. La suite « l’infidèle » est extraite de l’ouvrage « Intavolatura di liuto trascrizione in notazione moderna di Ruggero Chiesa dall’ originale del British Museum » publié, à Milan, chez Suvini Zerboni.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.